jeudi 17 décembre 2020

Bilan de l'année 2020

 J'ai envoyé mes manuscrits à vingt-deux maisons d'éditions différentes ( dix-sept pour l'Ultime Marche et cinq pour les Esprits du Halo). Les retours de soumission de mes deux romans sont pour l'instant un peu décevants.  L'Ultime Marche n'a été lu en entier probablement que deux fois et je n'ai eu qu'un unique retour sur mon roman. Les quatre autres refus notifiés se sont fait au pré-tri, en ne considérant que mon résumé. Si j'ai privilégié peut-être à tort l'Ultime Marche aux Esprits du Halo, je ne pense pas que les résultats auraient été différents. De toute façon, il est encore un peu tôt pour en tirer des conclusions. Je me donne encore six mois pour analyser la situation et éventuellement revoir ma stratégie. En attendant, je continue à chercher des nouveaux éditeurs ou plutôt attendre que ceux que j'ai repéré ouvrent leur soumission.

Sinon mon prochain roman de Feu et de Sang(titre provisoire) avance à petits pas. Je ne suis plus très loin d'un premier jet. En avril prochain, je commencerai sans doute l'envoi de mes premiers chapitres à un bêta-lecteur. Ce qui signifie que je ne peux guère espérer avoir un manuscrit fini qu'au début 2022, mais plus probablement au  milieu de 2022.


Bilan : FS : 55 000 mots UM : 109 EH : 36

vendredi 27 novembre 2020

Fées, weed & guillotines

 J'ai enfin lu un livre de Karim Berrouka : Fées, weed & guillotines. J'ai vraiment apprécié. Il y a plein de bonnes choses même si la fin m'a un peu déçu. Je trouvais même que cela finissait pas tirer un peu en longueur. Ce n'est pas la première fois que j'ai un problème avec la fin avec cet auteur (comme par exemple l'excellente novella la porte où je trouve que la fin pêche un peu.)

Pour le reste, c'est vraiment bien. Du San Antonio bien écrit au pays de l'imaginaire : un texte drôle et pas prétentieux. L'aventure est décalée, mais reste cohérente.

Un ami m'a conseillé de lire plutôt Celle qui n'avait pas peur de Cthulhu. Je ne tarderai pas à l'acheter pour voir si les défauts de ce livre ont été gommés afin de ne garder que le bon.


Bilan : FS : 54 000 mots UM : 105 EH : 34

mercredi 18 novembre 2020

Un coup (forcé ?) et désespéré

 Il ne faut pas se voiler les faces : les assauts de la neuroscience, de la biologie, de la physique et de l'informatique rendent de plus en plus difficile la croyance en l'existence de notre libre arbitre.

Par exemple,  la morale ne serait qu'un mécanisme de gestion des coûts d’opportunité (voir homo fabulis)

Mais accepter le déterminisme me semble équivalent à transformer une magnifique partie d'échec en tic-tac-toe. On perd l'effort, la réflexion, la créativité, le mérite,les sentiments,...Le seul intérêt est que la mort devient moins effrayante. La perte est bien moindre qu'avec une vie avec libre arbitre.

Pour sauver tout cela, on peut prendre le radical, mais un peu puéril solipsisme. On peut également essayer le panpsychisme. Je préfère un coup encore plus hasardeux de réhabiliter le dualisme.On aurait une interaction forte entre le cerveau et un esprit, qui serait ailleurs. Cette hypothèse serait tout à fait possible dans une simulation. Admirer ma magnifique pirouette par rapport à mon post précédent qui change la signification de la simulation. Car nous serions parfaitement incapables de créer une simulation n'ayant pas accès à l'esprit.

Et si voulait essayer de mettre un peu de science dans tout cela ?

La première approche serait de prouver expérimentalement le libre-arbitre, mais je pense qu'on peut seulement prouver l'inverse.

La seconde approche serait de démontrer qu'on a plus d'informations après la création d'un esprit qu'avant. Je dois juste m'illusionner, mais la création d'un animal en partant d'un simple code ADN me semble tellement magique que cela me donne l'impression qu'on ne peut pas  stocker autant de choses différentes avec ce code. Comment les bébés tortues pensent-elles à se diriger droit vers la mer juste après leur naissance ? Mais je pense que je n'ai juste rien compris à la théorie de l'information.

La troisième approche serait de prouver qu'on est dans une simulation, même si cela n'écarte pas le déterminisme, mais le rend un peu moins probable. La démonstration peut être rapide, même si elle n'est malheureusement pas juste : la réalité est forcément continue, la mécanique quantique n'utilise que des valeurs dans un ensemble discret, donc on n'est pas dans la réalité. Le problème reste qu'on ne sait pas vraiment ce qu'est supposée être la réalité...

La quatrième approche est de rester un enfant buté et de répéter en boucle "même pas vrai! ". J'avoue être assez tenté par cette approche.

Bilan : FS : 53 000 mots UM : 87 EH : 34


lundi 9 novembre 2020

Zombie, déterministe et simulation

 J'ai écouté il y a quelques semaine une interview fort intéressante du philosophe François Kammerer qui explique en quoi consiste l'illusionnisme. Pour faire court, nous sommes tous des zombies philosophiques. Il ne faut pas se cacher que sa conclusion n'est guère plaisante, mais qu'elle n'est que la conséquence de l'acceptation du matérialisme. En y réfléchissant, la situation n'est guère pire qu'un déterministe, privé de son libre arbitre.

Je n'adhère pas à cette thèse pour au moins deux raisons : elle est trop contre-intuitive et je préfère chercher des alternatives à une solution qui sonne le glas de la conscience. Même si elle était vraie (ce qui n'est pas impossible), elle n'apporte rien dans le sens où je ne pourrais jamais rien y changer car je suis déterminé.

Je trouve que le gros intérêt ce l'illusionnisme est qu'il met les déterministes au pied du mur : il va falloir faire un choix. Et les options sont réduites.

Trouver une échappatoire n'est pas aisé, mais une solution peut se trouver chez Nick Bostrom, le philosophe qui a démontre qu'il était fort possible que nous soyons dans une simulation informatique. Son argumentation est simple : si on a réussi à faire des simulations, il y en a beaucoup et une seule réalité. Statistiquement, il est donc peu probable que nous soyons dans la réalité. Pour éviter d'être dans une simulation, il faut que ces simulations n'existent pas. On peut envisager diverses options : (1) toutes les civilisations se détruisent avant d'atteindre ce palier, (2) ces civilisations pour des raisons éthiques ne font pas des simulations, (3) ces simulations sont impossibles à faire ou (4) il est impossible de faire des simulations dans lesquelles les gens à l'intérieur ne s'en aperçoivent pas.

Notre civilisation semble très proche d'atteindre le niveau pour bâtir ces simulations : c'est pourquoi je ne crois pas dans les points 1 et 2. Même si nous échouons, une autre civilisation devrait arriver à ce niveau et il ne fait aucun doute que l'humanité fera ces simulations si elle en est capable. Le point 3 suggère nettement que la conscience est sur un autre plan que le monde matériel : il met à mal le matérialisme et dans une moindre mesure le déterminisme. Le point 4 n'est pas une véritable objection : il est possible que nous sommes dans une simulation, mais que nous nous en sommes pas encore aperçu.

En résumé,  soit une simulation est impossible à faire, soit nous y sommes. Dans les deux cas, le déterminisme semble beaucoup moins certain, même s'il reste malheureusement possible.

jeudi 5 novembre 2020

Le côté décourageant des refus

 Je suis déjà à quatre refus notifié depuis janvier. Il s'agit de refus non personnalisé (peut-être que c'est mieux pour mon ego), mais je ne sais toujours pas si je ne suis pas passé très loin de la barre ou si j'avais oublié qu'il s'agissait d'un saut à la perche et non d'un saut en hauteur. C'est en grande partie de ma faute, car j'ai d'abord visé les grosses et moyennes maisons d'éditions qui sont submergés par les manuscrits. Il faudra attendre le début de l'année prochaine pour avoir une meilleure idée. Il n'empêche que cela n'est pas excellent pour le moral. Surtout que comme les seuls retours sont les refus, on en exagère leur importance. Pour tenter de se motiver, rien de mieux que de relire cet article  la plus grande qualité de l'écrivain.

Bilan : FS : 52 000 mots UM : 87 EH : 34

mercredi 14 octobre 2020

Deuxième vague

Finalement le nombre de soumission de la rentrée 2020 a été aussi importante que celui de début d'année 2020. Pour ce faire, j'ai fait pas mal de recherche sur le web afin de trouver des maisons d'éditions publiant de la fantasy et dont les soumissions sont ouvertes.

Voici quelques liens :

blog : L'imaginaerum de Symphonie 

blog: écrire un roman 

annuaire des éditeurs : edit

forum : jeunes écrivain.e.s 

Observatoire des maisons d'éditions (ajout 15 février 2021)

Je pense avoir été assez exhaustif et il me reste à espérer des retours positifs.

Il va cependant exister une troisième et dernière vague qui va s'étaler sur une bonne année. Je surveille l'ouverture des soumissions d'une petite quinzaine de maison d'éditions.

Bilan du jour : FS : 51 000 mots, UM : 82, EH : 34

vendredi 18 septembre 2020

Etat des lieux : Tlaloc

 Feu et Sang (titre provisoire) étant débloqué, je croyais que j'allais me plonger dans le roman afin d'avancer au maximum, mais au contraire, je sens un léger relâchement. Le roman grossit régulièrement, mais assez lentement (49 000 mots) et sans apporter de nouveautés.

Et je lorgne de plus en plus sur mon prochain roman que je vais retravailler. Mon choix se porte pour le moment sur Tlaloc.

Le pitch : Quatre jeune gens vont être pris dans un complot pour renverser une société théocratique sclérosée, où tous les coups sont permis, y compris d'éliminer des innocents.

Mots écrits : 53300

Correction : La principale difficulté est que j'ai mis dans l'ombre une partie des protagonistes avant de les faire intervenir brutalement à la fin. Ils n'ont pas de véritable importance dans le scénario, mais ils donnent plus de réalité à l'univers. Il faut leur donner plus de corps. Je vais sans doute être amené à apporter de nombreuses modifications pour leur donner une part plus importante dans le livre.

Estimation : six mois à un an de correction avant de retourner devant les bêta-lecteurs.

jeudi 3 septembre 2020

romans inachevés

 Sur mon blog, j'ai principalement parlé des romans terminés, mais il existe des projets abandonnés à foison, parfois après avoir passé six mois ou un an dessus. J'ai requalifié des romans "terminés" en en "inachevés" en réalisant que je n'avais pas suffisamment foi en eux pour les proposer à un éditeur.

Réincarnation (2018): squelette terminé, mais un bêta-lecteur m'a dissuadé de poursuivre.

Kiredoc(2009): scénario terminé, les premiers chapitres écrits. J'ai préféré travailler sur d'autres projets.

Les rêveurs (2008): scénario terminé, les premiers chapitres écrits. J'ai préféré travailler sur d'autres projets.

Tlaloc(2005): premier jet terminé et j'ai corrigé les premiers retours de mes bêta-lecteurs, mais je n'ai pas été plus loin.

Les bannis (2003): premier jet terminé, mais je n'ai pas eu le désir de me lancer dans des corrections. 

Goman (1997) : premier jet terminé, mais je n'avais pas les capacités d'aller plus loin.

Et trois novellas - Opération Tarentule (2008) , Zavata (2003) et le roi borgne(2003). Les premiers jets étaient terminés et j'ai corrigé le retour des bêta-lecteurs, mais je n'ai pas été plus loin hésitant à rallonger pour en faire un roman ou les garder en novella.

Note : Il est très probable que je retravaille un jour ou l'autre l'un de ces projets inachevés.

lundi 24 août 2020

Stratégie de soumission

 En regardant l'historique de mes soumissions, je m'aperçois qu'après un premier refus personnalisé et détaillé, j'ai arrêté les soumissions du roman. La principale raison principale est que je donnais raison à l'éditeur en me disant que je devais corriger le roman.

J'ai fait peu de soumissions car le nombre d'éditeurs est peu élevé et ceux qui ont le temps d'expliquer les raisons de leur refus sont encore moins nombreux. Je voulais pleinement profiter d'un retour d'un éditeur. J'ai peut-être été un peu trop prudent, mais au final, je n'ai des romans que je juge désormais publiables que depuis le début de l'année.

Par contre, je pense que j'ai trop pratiqué la fuite en avant. Refaire un nouveau roman plutôt que de réécrire celui refusé. Mais le roman est toujours plus beau quand il n'est pas encore écrit. Je pense être guéri de ce travers. Une fois Feu et Sang (titre provisoire) terminé, je compte travailler sur Tlaloc ou sur Les Livres d'Ariel.

Mon principal problème va être de trouver de nouveaux bêta-lecteurs, surtout que je vais corriger des anciens romans déjà lus par mes bêta-lecteurs habituels. La solution serait de travailler sur Cocyclics, mais je ne dispose pas de suffisamment de temps pour cela.

jeudi 20 août 2020

Petit jeu

Lorsque j'ai commencé à chercher du travail, le marché de l'emploi était morose.  Avec un ami, on avait un petit jeu pour garder la motivation à défaut d'avoir de l'espoir.

Je l'adapte pour l'édition.

a) manuscrit envoyé : 1 point

b) accusé de réception : 2 points

c) refus type : 5 points

d) refus personnalisé : 10 points

e) refus personnalisé détaillé : 20 points

f) refus personnalisé détaillé positif : 50 points

g) acceptation du manuscrit (et refus du contrat de ma part) : 100 points

h) acceptation du manuscrit (et publication) : 1000 points

Les points ne se cumulent pas pour le même éditeur et pour le même roman.

Et le premier arrivé à 1000 a gagné.


Bilan au 20/08/2020 :

Ultime Marche(2010) : 69 : 5a + 2b + 2c + f  (Sombres Rets)

Les Esprits du Halo(2013):  32 : 3a + 2b + c + e  (Sombres Rets)

Les livres d'Ariel(2006): 20 : e (Mille saisons)

L'ombre de Justice(2000): 20 : e (Nestiveqnen)


Et pour conclure, une petite citation :

Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer. (Guillaume d'Orange)

lundi 17 août 2020

Soumission aux Forges de Vulcain

 Je viens de soumettre Les Esprits du Halo aux Forges de Vulcain. Je ne suis pas certain que mon texte leur plaira. J'aime également les livres qu'ils aiment, mais mon roman ne leur ressemble pas. Mais je n'ai pas non plus beaucoup d'autres maisons d'éditions à laquelle le proposer et leur délai de réponse est très court. Il n'est que d'un mois officiellement, disons un mois et demi car on est en août. Cet envoi ne changera pas mon planning de soumission. De toute façon, je suis bien certain que j'aurais fini par leur envoyer l'un de mes romans.

Il ne reste plus qu'à attendre, mais pas trop longtemps.

dimanche 16 août 2020

Soumission aux éditions Scrinéo

 Les règles pour Armada et scrinéo étant les mêmes, j'ai envoyé l'Ultime Marche aux éditions scrinéo craignant qu'elle finisse par faire comme les autres maisons d'édition, c'est à dire fermer leurs soumissions. Et j'ai obtenu un accusé de réception. Il semble ne pas avoir de pré-tri. Ce qui veut dire que les premières pages de mon roman seront lues, peut-être même l'intégralité. Cela fait un moment que cela ne m'est pas arrivé.

samedi 15 août 2020

Idée supprimée

 J'ai fini par supprimer une idée que j'avais en tête depuis le début de mon livre de Feu et de Sang (titre provisoire).

 A l’instar de certains insectes, les charzets mutent sous la pression démographique. Ils sont à l’origine des panthères craintives, qui vivent dans les forêts. En devenant trop nombreuses, elles se transforment en charzets afin de déclencher une migration et conquérir de nouveaux territoires. La meute formée parfois par un millier d’individus ravagent tout sur son passage.

Tout simplement, l'idée n'allait pas avec le reste du roman. C'est étrange parce que cette idée me plaisait, mais je ne savais pas si j'allais oser l'utiliser. Un petit blocage psychologique : les mammifères ne sont pas des insectes. Finalement, l'idée s'est écartée d'elle-même.