mardi 1 juillet 2014

Il faut savoir arrêter un projet

Je mûrissais la décision depuis quelques mois déjà et j'ai franchi le pas le week-end dernier. J'arrête de manière temporaire mon roman (en pratique, cela a de grandes chances d'être définitif). Les raisons sont multiples.
La principale raison (et qui suffit à elle-même) est que je n'éprouvais plus trop de plaisir à torturer mon texte pour essayer de le remettre sur les rails.
Je suis assez content de mes premiers chapitres, mais le reste de l'histoire me laisse dubitatif. Je vois déjà la moue amusée de mes collègues apprenti-écrivains : mais pourquoi n'as-tu pas fait la méthode en flocon, ce qui t'aurait éviter de travailler pendant un an sur un projet que tu vas abandonner ? On trouve cette méthode sur la moitié des sites d'apprenti-écrivain, par exemple.
La critique n'est pas infondée, mais à ma décharge, j'avais une idée assez précise de l'histoire et je comptais le moment venu la sublimer, mais l'inspiration m'a fait défaut. En déroulant mon histoire, je me suis rendu compte qu'elle était trop commune. Si rien n'était perdu, le travail pour terminer mon roman se rallongeait de manière problématique. Tout en poursuivant mes corrections, je louchais sur deux de mes romans arrêtés (l'Ultime marche et les livres d'Ariel) en me disant qu'ils étaient bien plus prometteurs et demanderaient moins de travail.
Et ce week-end, une idée pour le prochain roman s'est cristallisée.
La décision s'imposait : arrêter le roman en cours.