Envoi du premier chapitre à mon bêta-lecteur

Ma phase d'ajout de descriptions chapitre par chapitre a été ralentie par deux chapitres qui étaient encore en travaux, mais j'ai enfin terminé cette phase. J'espère que cet envoi du premier chapitre à mon bêta-lecteur n'est pas une victoire à la Pyrrhus. Je deviens de plus en plus impatient de terminer mon roman.
J'étais très proche de craquer et de soumettre mon roman à une ou deux maisons d'édition sans attendre le retour de mon bêta-lecteur.
Pour le moment, je vais me concentrer sur trois chapitres que j'estime moins satisfaisants.

Trouver un éditeur

Pour trouver une motivation supplémentaire, je commence à établir la liste des éditeurs auxquels je souhaite envoyer mon tapuscrit. J'ai trouvé un lien pour m'aider dans ces recherches. J'ai constaté que la plupart des maisons d'éditions ont suspendu leur soumission et pire, que plusieurs maisons d'éditions ont cessé leur activité.
Je vais envoyer à quatre grosses maisons  d'éditions (on a tout de même le droit de rêver) : Bragelonne, Mnémos, Denoël et Calman-Levy.
J'ai retenu également six plus petites maisons d'éditions : Scrinéo, Critic, Rebelles, ActuSF, Spootnik et le Bélial'.
J'ai aussi noté deux autres maisons d'éditions dans le cas où elles ré-ouvrent leur soumission d'ici que mon roman soit terminé : les Éditions Voy'el et les édition l'Homme Sans Nom.
Et sinon, je vais contacter Sombres Rets pour savoir si je peux le soumettre à nouveau.

Bilan de la première année de réécriture

Cela fait déjà un an que je me suis remis à la réécriture de mon roman, même si le rythme est resté très faible les six premiers mois.
En relisant en diagonale mon ancien texte, ma première surprise fut de constater que le tapuscrit n'a pas beaucoup changé alors que j'ai eu l'impression de rajouter et de modifier beaucoup de scènes.
De manière plus objective, le texte est passé de 59 500 mots à 66 500 environ. J'ai supprimé au moins 2 000 mots et des scènes ont été revues. En tout cela doit correspondre à 15 000 mots modifiés, soit le quart du texte. J'ai surtout supprimé de graves incohérences et donné plus de liens.
Même si mon texte manque encore de description, je vais passer à une deuxième phase : peaufiner mon roman chapitre par chapitre (et donc ajouter de nouvelles descriptions) avant de l'envoyer à mon premier bêta-lecteur.

Statistiques intéressantes

 En recherchant sur la toile, j'ai trouvé sur le site des éditions humanis un lien d'un écrivain anonyme Stoni qui donne des chiffres qui ne sont pas peut-être pas vrai mais tout à fait vraisemblable de la vente d'un premier roman :

• 50 % de chances de vendre moins de 300 exemplaires,

• 90 % de chances de vendre moins de 1 000 exemplaires,

• 1 % de chances de vendre plus de 2 000 exemplaires.

Et je suppose que les livres de fantasy se vendent encore plus mal car il existe beaucoup de petites maisons d'édition sur le marché.

Mon objectif va être de vendre 300 exemplaires. Et contrairement à ce qu'on pourrait croire, cela reste ambitieux.

8° PRIX 2020 de La Cour de L’Imaginaire

Mon planning vient brutalement de s'accélérer en cliquant sur ce lien annonçant le prix 2020 de la Cour de l'imaginaire.
Si je veux participer à ce prix, il faudrait que je boucle mon roman avant fin février 2020. Et donc confier mes premiers chapitres au plus tard début octobre à mes bêta-lecteurs. Le plus difficile commencera car pour respecter les délais, il faudra un retour rapide de mes bêta-lecteurs, et surtout que je dégage plus de temps à l'écriture : je devrais continuer de réécrire les chapitres suivants tout en intégrant les modifications de mes bêta-lecteurs.
Je pars sur cet objectif ambitieux. Au pire si je n'y arrive pas, j’aurai tout de même accélérer la réécriture de mon roman qui sera alors peut-être prêt pour septembre 2020.

La mort du temps

J'ai enfin lu un roman d'Aurélie Wellenstein, intrigue que je simplifie exagérément en une phrase (spoiler):  Quand Donnie Darko croise Stephen King.
Je peux ergoter sur des détails : des longueurs à la fin ou des "méchants" pas très crédibles. Je n'ai été non plus tout à fait convaincu par le titre. Par exemple, " Fuite à contre-temps" m'aurait semblé plus adapté. Et je n'ai pas compris l'intérêt du prologue que j'aurais personnellement supprimé. Après je ne suis pas tout à fait la cible du lectorat. Je n'aime pas spécialement l'horreur. Mais heureusement, le texte est bien plus que cela. L'histoire est prenante. J'ai bien aimé les différentes rencontres et les dilemmes de l’héroïne. Globalement, j'ai passé un très bon moment de lecture.
Je relirai avec plaisir un autre livre de l'auteure.

Phase de réécriture

Ayant eu un peu plus de temps pour travailler mon livre, je commence à avoir une idée plus précise des corrections restantes. Je pense que j'aurai livré tous mes chapitres à mon premier bêta-lecteur avant fin 2019.
Et si tout se passe bien et que les bêta-lectures sont positives, je pourrai soumettre à nouveau mon roman en septembre 2020.
Ce n'est qu'un prévisionnel qui à de grandes chances d'être amendé dans les mois qui viennent.

Quatrième de couverture

A défaut du synopsis, voici ce que pourrait être la quatrième de couverture :

L’empire Xuanthis est en crise politique. La magie montre des signes inquiétants de faiblesse. Pourtant, ses dirigeantes insouciantes du danger continuent à s’entredéchirer pour s’emparer du pouvoir. Sans tenir compte des réalités militaires, elles envoient leur armée conquérir de nouvelles terres lointaines afin de satisfaire leurs obligées.
La première bataille se termine par une victoire, mais pariant que cette guerre lointaine finira en désastre, Marianne intrigue pour que son mari, le général Riumanach, abandonne la campagne. Une révolte dans une province isolée lui offre cette occasion. Au départ, tout semble sourire à Marianne : une lourde défaite oblige l’armée impériale à se replier et Riumanach négocie la reddition des barbares, qui sont conscients qu’ils n’arriveront pas à vaincre l’armée impériale. Le pouvoir suprême ne lui a jamais semblé aussi près.
Mais même les plans les plus parfaits ont des failles, et Marianne réalise rapidement que le sien a oublié deux éléments déterminants : la pugnacité de l’impératrice et l'aveuglement de ses paires.

Réécriture

L'apprenti-écrivain intéressé pourra se pencher sur le blog de Lionel Davoust. Cela fait plus de huit mois que je suis plongé dans cette phase. Contrairement aux fois précédentes, je n'éprouve ni découragement, ni impatience même si je m’aperçois que la fin est toujours aussi lointaine. Un peu lorsque dans une randonnée en montagne, on croit apercevoir le haut du col et qu'en s'avançant, on réalise que ce qu'on avait pris pour l'arrivée était juste un palier intermédiaire. Ma seule vérification totalement arbitraire et sans intérêt pratique mais qui me donne l'illusion d'avancer est  de m'assurer que la date de sauvegarde du fichier que je vais relire date de moins d'un mois.
Mais je sais que je vais finir par perdre patience et me retourner de plus en plus souvent pour voir le chemin parcouru et finir par me persuader qu'il est temps de conclure. Pour éviter d'arrêter avant d'avoir atteint le niveau nécessaire à une publication, je songe à augmenter mon temps de travail hebdomadaire.

Mais où sont passés tous les auteurs de SFFF ?

Surfant sur les anciens lieux que je fréquentais, j'ai pu voir que le forum parchemins et traverses  était désert et que le portail d'outremonde était fossilisé.
Le fanzine Eclats de Rêves a cessé de paraître depuis un an. La maison d'édition griffe d'encre a fermé depuis trois ans. Sostare a édité un nouvel opus dans l'indifférence des moteurs de recherche.
Aurélie Wellenstein et Karim Berrouka publient des romans a un rythme soutenu, mais les autres auteurs que je suivais semblent être perdus corps et bien.
Heureusement, le forum cocyclics reste encore très actif. Une piste pour retrouver les auteurs de SFFF perdus.

L'ultime Marche

Qu'est-ce que c'est ?
Le roman de fantasy sur lequel je travaille. Je donnerai mon synopsis dans un prochain post.

Mon activité ?
Je relis en boucle mes chapitres pour apporter des petites modifications. Rien de bien extraordinaire.
Pour pallier les flous du texte, j'ajoute des descriptions et des personnages secondaires. Je supprime les redites et les petites incohérences.

Où j'en suis ?
Je ne suis pas beaucoup plus avancé qu'en 2009 lorsque j'ai soumis mon roman.

Prochaine étape ?
Une soumission à mes bêtas-lecteurs en espérant qu'ils remarquent mes changements.

Date de la prochaine étape ?
La prévision est difficile surtout lorsqu’ elle concerne l’avenir. (Pierre Dac)
Et j'avoue ne rien en savoir.

 

Seul sur la toile

Avec amusement, je vois que seul des moteurs de recherche vont sur mes blogs. Ce n'est pas une surprise car mes blogs ne sont référencés nulle part. Ne publiant plus dans les fanzines afin de me concentrer sur les romans, mon nom a disparu dans les brumes de l'oubli.
Mais ces posts me permettent de verbaliser mes problématiques d'apprenti écrivain.

Solstare 1776 ( Le prix)

Pourquoi s'intéresser au prix alors qu'il est si aisé de l'obtenir gratuitement en s'adressant à l'éditeur en échange de vagues promesses qui n'engagent à rien ? Un esprit moins clairvoyant que le mien passerait son chemin en informant le lecteur que la valeur est de vingt euros et que ce n'est vraiment pas cher pour un ouvrage d'une valeur inestimable.
Mais il est primordial de s'intéresser au prix pour plusieurs raisons :
- La première est parce que l'éditeur ne s'y intéresse pas et qu'il est donc de notre devoir de chercher ce que peut révéler ce chiffre qui ne doit rien au hasard.
- La seconde est parce que le prix est affiché sur le dos de couverture et qu'il fait parti à jamais de l’œuvre elle-même.
- La troisième raison et qui suffit à elle-même (comme d'ailleurs les deux premières raisons) est que le critique n'a lu que quelques pages et qu'il faut bien parler de quelque chose.

Sur le plan marketing, ce chiffre est bien évidemment une catastrophe, et il est tout à fait en accord avec la politique de l'éditeur. Un prix de 19.95 de 12.50, voire de 24.90 aurait été bien plus vendeur. Et je ne cite ici que quelques prix bien plus adaptés.
Le nombre vingt est aussi  une merveille mathématique : un chiffre oblong, un nombre harshad,  un auto-nombre et le plus petit nombre du Kuberakolam pour ne citer que ses propriétés les plus connues. Il est aussi un piège d'orthographe qui a traumatisé des générations d'écoliers. Et ruse suprême, le mot vingt n'apparait pas car il est uniquement sous sa forme numérique 20.00.
Ainsi ce prix réconcilie les scientifiques, les littéraires et les amateurs d'absurde. Il est à lui seul une synthèse du fanzine Solstare.

Solstare 1766

Naviguant sur le web, j'ai eu le plaisir de constater que le fanzine Solstare n'était pas mort. Un nouveau projet est en cours : Solstare 1776.
Je suis bien entendu tenté de participer à cette nouvelle aventure.
A voir ce que cela donnera dans les prochains mois.

Incorrigible

Poussé par une pulsion narcissique, puis pour identifier les différents auteurs dont plusieurs ont aujourd'hui percé,  j'ai cherché sur internet les sommaires des neuf numéros de l'excellent fanzine Luna Fatalis. Je n'ai retrouvé sur le site noosfere que trois numéros avec le sommaire complet. Je n'ai pas eu la satisfaction de voir s'afficher le numéro 9 où ma nouvelle apparait.
N'ayant gardé qu'un souvenir très vague de ma nouvelle Le tribut, je l'ai relu et une idée de roman a rapidement germé... J'ai rapidement fait un scénario dans ma tête.
Je me suis retenu et je n'ai pas écrit une ligne sur ce nouveau projet, qui ne pouvait finir qu'inachevé. Serai-je aussi fort la prochaine fois ?

De retour

Après une longue pause, je suis de retour sur le blog.
Quoi de neuf en cette nouvelle année 2019 ?
- Mon roman commencé (titre provisoire réincarnation) a été arrêté suite au retour mitigé d'un bêta-lecteur.
- J'ai arrêté de jouer à Hearthstone.
- J'ai repris la correction d'un ancien roman l'Ultime Marche.
- J'ai repris un rythme régulier d'écriture, même s'il est très lent (20 minutes pendant le retour de mon RER les jours de travail)
- Et très important, je prends plaisir à écrire pendant ce bref laps de temps.